Prologue

Publié le par Chikara Ao

Trioinfernal 

La bête courrait follement dans le jardin. Ses pattes ne touchant pas plus d'un quart de secondes l'herbes sur laquelle elles laissaient exprimer toute leur vitesses et leur souplesse. Les poiles longs s'ébouriffaient au vent fort que provoquait cette rapidité, et le souffle puissant et également rapide de l'animal se laissait clairement voir à travers la gueule ouverte et la langue pendante - et dégoulinante avouons le - de cette si belle bête au poil noir.

 

Elle courait un peu dans tous les sens, vaguant consciemment dans cette espace, mais en gardant tout de même une unique trajectoire, conséquence et but de cette excès de bonheur chez l'animal. Arrivé à ce point tant désiré, elle se saisi avec toujours ce même plaisir évident de la corde multicolore assez souple et déchiquetée à certain endroit. Elle s'arrêta alors quelques instants, toute fière d'elle d'avoir enfin son butin, et toujours en bougeant légèrement chercha encore quelque chose du regard. Ses battement de queue s'accélèrent alors soudainement et sans attendre un instant de plus elle se lança tel une fusée vers son autre cible.

 

Celle-ci, qui se trouvait de l'autre côté de l'immense jardin, sourit au spectacle si rafraichissant de bonheur que lui offrait l'animal. Comme quoi les plaisirs les plus légers et simples étaient bien les meilleurs, ainsi que les plus agréables ! Il s'accroupit en voyant la bête s'approcher de plus en plus, lui affront un sourire doux des plus naturel, n'ayant aucune intention de tromper l'animal pour lui piquer sa corde. Se que comprit parfaitement celui-ci. Et quand son maitre agissait ainsi il savait aussi que cela signifiait la fin de la pose défoulement - ou détente.

 

C'est donc en trottinant légèrement qu'il alla se caler contre son maitre en laissant la corde tomber près de ses pattes. S'asseyant et relevant légèrement la tête pour mieux laisser passer son souffle rapide, mais aussi pour quémander indirectement des caresses.

 

L'homme qui s'attendait à ce comportement tout à fait digne de son chien qu'il savait des plus câlin étira de nouveau un sourire et alla passer sa main dans cette crinière fine mais ô combien épaisse. Il ramassa discrètement la corde et après un petit baiser sur le crâne de son animal se releva lentement.

 

-Allez, ramène tes pusses Cerbère !

 

Aussitôt il tourna le dos à son chien pour se diriger vers la maison. Ce dernier lui emboita vite le pas et se mit à trottiner près de son maitre.

 

L'homme franchi les quelques marches qui le séparait de la porte arrière de sa maison et l'ouvrit, laissant d'abord passer Cerbère pour qu'enfin lui aussi mette les pieds dans son refuge. D'ailleurs à peine l'avait-il franchi qu'une masse inconnu lui sauta sur le dos en criant fortement à son oreille un « SALUUUUUUUUUT !!!! » des plus retentissant ! L'homme ouvrit de grands yeux mais n'eut pas l'ombre d'un sursaut, et ne fit également aucun geste quand celui qui l'avait surpris et dont il connaissait parfaitement l'identité se mit à lui ébouriffer gentiment ses cheveux blond et que son chien y mette lui aussi du sien en aboyant joyeusement auprès de l'invité surprise.

 

-Eh eh, un peu de réaction que diable, tu n'es donc pas tout content de voir ton merveilleux frangin, déclara ce fameux frère en le retournant.

-Oh si, que tu me fasses l'honneur de ta présence divine de si bon matin me comble de joie, répliqua-t-il avec un poil - juste un - d'ironie dans la voix.

-Aaaah Rhada... si t'étais pas la personne que j'aime le plus au monde tu aurais pu me vexer, réprimanda en souriant l'ainé.

-Jamais une telle intention n'aurait traversé mon esprit !

-Ouais bon, c'est fini l'hypocrisie là, hein, tu risques vraiment...

-En effet, c'est une bonne idée. Alors dit moi tout de suite ce que tu viens faire ici ? interrogea calmement le blond en se posant à moitié sur le dossier d'un des fauteuils.

-Tu crois que ma visite est prémédité par une intention quelconque de te...

-Oui, le coupa le plus jeune. Et tu sais bien à quel point j'ai horreur quand tu fais trainer en longueur ce genre de choses.

-Humf... je t'ai déjà dit que t'étais une calamité Rhada ? répliqua l'ainé boudeur en allant lui se poser sur une table proche de là où se trouvait son frère.

-Non, tu n'avais pas encore cité ce mot ci.

 

Son frère étira un léger sourire en fermant les yeux. Rhadamanthe... n'a apparemment pas changé ! Il avait eu peur que l'éloignement récent de son cadet de toute sorte de vie en société l'ai quelques peu rendu plus distant, ou moins chaleureux. Mais il devait bien reconnaitre que la solitude sciait à merveille à son frère. Tant mieux, il n'aurait pas aimé le retrouver changé. Il l'aimait comme il était et seulement comme ça !

 

Il ouvra lentement ses yeux et se permit quelques secondes pour observé ce lieu qui servait de 'petite cabane à secret' à son frère. A chaque fois qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas Rhadamanthe se réfugiait ici, avec Cerbère bien sûr ! Ne jamais oublier le fidèle compagnon !

 

La pièce dans laquelle il était à cet instant était la cuisine, agréable et très lumineuse, elle n'avait rien des cuisines modernes mais respirait tout de même la simplicité et l'efficacité - peut-être à cause du fait également que Rhadamanthe est un as niveau cuisine. Une fenêtre large et sans rideau se trouvait à sa droite et laissait voir le grand jardin de derrière où il avait surpris son frère à faire joujou avec son toutou - c'est d'ailleurs là qu'il a eu l'idée de faire sa superbe entrée ! Devant lui, là où se trouvait son seul et unique petit frère, il y avait le salon. Séparé de la cuisine par... absolument rien. Elle donnait directement sur les fauteuils et le canapé totalement noir qui occupaient en grande parti la pièce. Un peu plus loin, derrière Rhadamanthe, la télévision, qui ne servait certainement que pour le décors, trônait sur un meuble en bois pur dont il se souvenait avait été fabriquer par son frère quand ils étaient encore ensemble dans leur maison d'enfance. Le cadet avait toujours été doué dans beaucoup de domaines, même si il était caractérisé par une modestie sans pareil. Pour lui on pouvait dire que c'était également le cas à un point près c'est qu'il était très vantard. Chacun sa façon de s'exprimer après tout. Si Rhadamanthe préférait la discrétion, pour lui c'était loin d'être le cas !

 

Alors que quelques bons souvenirs revenaient à la surface, le grand frère se sentit soudain fixé. Il leva ses yeux vers le blond qui lui lançait un de ses regards persan, ou néanmoins pas une once de méchanceté ne s'y lisait, dont il avait le secret. Il lui rendit son regard, ses orbes d'or affrontant celles si semblable de son frère.

 

-Tenterais-tu de te rebeller petit frère !? interrogea-t-il d'une voix doucereuse.

-Mais voyons absolument pas... juste de te faire redescendre sur terre ! assena le cadet en un sourire aimable mais qui voulait tout dire.

-Ah franchement, tu es d'une cruauté Rhada, moi qui vient t'annoncer une superbe nouvelle, et tu ne me laisses même pas le temps de profiter...

-Je ne demande qu'à connaître cette nouvelle, le coupa une nouvelle fois le plus jeune.

-Impatient, siffla gentiment l'ainé.

 

Il se redressa entièrement et fièrement, ou plutôt théâtralement, puis se dirigea vers le blond. Il lui posa une main robuste sur l'épaule et déclara de sa voix douce :

 

-J'ai un cadeau pour toi, fit-il un brin de malice au fond des yeux.

-Laisse moi deviner... pour que je revienne à la ville et me sociabilise ? répliqua le cadet en croisant les bras et en soupirant.

-Bah faut bien que tu te remettes à vivre en société. Et puis j'ai confiance en tes économies mais elle ne dureront plus pour bien longtemps. Faut que t'arrêtes de t'isoler comme ça et pendant aussi longtemps ! Ça te fais certes du bien, et ça me fais plaisir, mais ça m'inquiète aussi. Alors arrête d'être égoïste et pense un peu à mon angoisse perpétuel.

-Ouais, j'avoue que c'est moi qui suis clairement égoïste là ! fit-il en souriant.

-Je suis l'ainé, j'ai tout les droits et je peux me permettre tout les caprices. Alors on écoute mes ordres et exécution petit frère !

-Bon... vu que tu m'as l'air borné aujourd'hui...

-Y'a que ça qui fonctionne, marmonna le plus âgé.

-... je t'écoutes, qu'à tu as m'offrir ?

 

Son frère lui fit un énorme sourire, qu'il ne chercha en rien à contenir, mêlant satisfaction et joie. Un peu d'égocentrisme et d'amour, c'était tout lui ça !

 

-Bon, tu m'écoutes jusqu'à la fin, d'accord ?

-Oui oui...

-Alors pour te réintégrer parfaitement, en ayant des amis, des sous, j'ai trouvé exactement ce qu'il te fallait. Sachant qu'en plus cela mêlera tranquillité, ordre et tout ce que tu aimes. Tu vois que je pense quand même un peu à ton confort.

-C'est fort aimable ! Bon, et donc ?

-Quoi ? Tu n'as pas deviné ? Tu deviens de moins en moins perspicaces cher petit frère, peut-être l'âge qui se fait ressentir.

-Ouais, j'ai 23 ans et je suis déjà un cas désespéré, c'est fou, hein !?

-Soit pas si négatif ! Surtout si tu as un grand frère comme moi qui peut régler tout tes problèmes !

-....

-Je parle de trop c'est ça ?

 

Et de un hochement de tête, de un !

 

-Bon d'accord, j'arrête, bougonna l'ainé. Alors, je t'ai trouvé un super bouloot ! reprit-il enthousiaste.

-Ça j'avais cru comprendre ! Mais lequel Minos, c'est ça que j'ai hâte de savoir, répliqua le blond en s'imaginant déjà l'énorme bêtise qu'allait lui débiter son frère.

-Tout simplement celui de... Professeur !!! scanda ce dernier.

 

Qui avait parlé « d'énorme » bêtise ? L'adjectif était peut-être mal trouvé ! Hum... une « méga-colossale-grosse » bêtise conviendrait peut-être mieux.

 

-Grand frère... je sais que tu as des idées souvent stupides, et je ne m'attendait absolument pas à quelque chose de merveilleux quand tu m'as annoncé que tu avais une « super nouvelle », mais... je crois que tu as battus tout tes records ! Bravo Minos, tu as réussi à toucher le fond ! le félicita presque indifférent Rhadamanthe.

-Ouuuuh, comme c'est vilain, mesquin, et peu digne de mon adorable petit frère. Mais je passe l'éponge pour cette fois ! Simplement parce que je suis de bonne humeur et que je suis convaincu que tu as tord !

-J'ai tord, moi ? répéta la blond en souriant légèrement, amusé.

-Hum, exact ! confirma l'ainé en hochant la tête d'un air convaincu.

-Bon, pour faire simple : je n'ai aucun diplôme qui me permette d'exercer ce métier, l'amitié dans ce genre d'endroit ne se résume qu'à te l'hypocrisie, on peut pas non plus dire que je gagnerais énormément d'argent, mais le plus important, là ou tu te goures royalement, c'est quand même au niveau calme, tranquillité ou se que tu veux. Le métier de prof, tranquille ? Mais mon pauvre Minos, tu as vraiment perdu le sens de la réalité !

-Permet moi de démentir ces faits purement stéréotypé par ton petit cerveau.

-Mais je t'en pris, fit le blond en bougeant lacement une main.

-Tout cela aurait pu être vrai si je t'avais proposé un poste d'enseignant dans un de ces lycées tout ce qu'il y a de plus banal, mais non, pour toi j'ai fais l'effort de voir un peu plus haut !

-Quoi ? J'vais bosser avec des enfants gâtés ?

-Non, tu vas travailler pour... TADAM : le lycée Olympe !!!

-..., regard neutre de la part de Rhadamanthe.

-..., sourire de plus en plus crispé de Minos.

-Connais pas !

-Inculte de frangin !!!

-Ouais ouais...

-Bon, enfin bref, ce n'est pas forcément un lycée qui rassemble les 'richoux', même si je ne vais pas te cacher qu'il y en a, mais des élèves qu'on pourrait qualifié de « cas particulier ». Chacun est là bas pour une raison spéciale qui fait qu'il pourrait presque être définit comme « unique » !

-Ça existe ce genre de truc en France ? interrogea le blond alors qu'il se décidait à bouger du dos de son fauteuil.

 

Quelques pas plus tard il attrapa le paquet de cigarette qui trainait tout naturellement sur la table de la cuisine et s'en sorti une. L'allumant sous l'œil noir de Minos. Il l'ignora superbement, comme à l'habitude, et caressa la tête de son chien qui l'avait suivie, attendant que son frère reprenne la parole.

 

-... Moui. Mais c'est bien le seul et unique qui existe, faut pas trop en demander non plus !

-C'est sûr que dois pas y avoir beaucoup de gens « d'unique » dans l'coin. Tout comme dans les autres coins d'ailleurs !

 

Minos haussa les épaules l'air fataliste et ajouta :

 

-Et puis c'est vrai aussi qu'il n'y a pas beaucoup d'élèves ! Dois y avoir trois, quatre classes.

-... Pourquoi tu veux que j'aille là bas, doivent avoir tout plein de prof déjà.

-Euh, détrompe toi, ils n'ont justement que quatre profs. Si je me souviens bien ils doivent en perdre six, ou sept par ans, et je crois que je suis gentils en plus.

-Hum... des « cas particuliers », hein ?

-Faut pas croire que c'est un lycée pour élève modèle ou quoi que se soit, se défendit Minos. J'dirais même que y'a plus de rebelles que d'enfants sages et bien élevés !

-Ouais, comme on dit : les faits sont là !

-... Et donc tu vois, ça fait un point positif en plus...

-Bah pour l'instant, moi j'en vois que des négatifs !

-... Au moins tu ne risques pas de t'ennuyer, continua Minos comme si il n'y avait eu aucune interruption.

 

Rhadamanthe commença à câliner son chien alors qu'il s'asseyait sur une chaise en bois. Regardant quelques instants son fidèle compagnon, il releva enfin son visage vers son frère qui commençait à se demander si il n'était pas devenu un fantôme.

 

-Bon, ça n'explique tout de même pas la plupart de mes précédents problèmes.

-Si, tu auras un bon salaires, les profs sont ultra solidaire vu qu'ils sont peu nombreux, et tu n'as pas besoin de diplôme spécialisé tant qu'on sait que tu as un niveau suffisant. Parce que, frangin, tu vas pas me dire qu'avec tout les diplômes ou autres que tu as dans la poche, et à cause desquels tu as emmerder les parents pendants bien longtemps, tu n'as pas un niveau requis pour simplement avoir le rôle tout con d'un prof !

-Jusque là je suis à peu près d'accord, souffla le blond. Mais... t'as pas l'impression d'oublier un petit quelque chose ?

-Hum... euh, non, fit l'ainé en secouant doucement son visage innocent.

-La tranquillité, ça te dis un truc ?

-Franchement si ce n'est qu'ça ! Tu pourrais faire un effort Rhada, souffla-t-il en se rapprochant de son petit frère.

 

Il passa une main dans les cheveux doux de son cadet.

 

-Si tu refuses tu pourrais au moins me dire pourquoi tu cherches depuis deux mois à rester tout seul dans ton coin !

-Parce que ça te regarde ? grogna le blond.

-Rhada..., souffla Minos.

 

A chaque fois qu'il repensait à ça il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter. Il aimait énormément son petit frère, et même si au fond il le savait solitaire, il savait aussi, et mieux que quiconque, qu'il ne s'isolerait pas ainsi pendant aussi longtemps et sans donner aucune nouvelle. Et puis cette maison avait aussi la symbolique de n'accueillir que le blond lorsque celui-ci avait des soucis.

 

Minos se pencha pour embrasser le front de son frère. Il resta dans cette position, caressant délicatement les mèches blonde, jusqu'à que Rhadamanthe ne le pousse doucement et se relève.

 

-J'ai horreur quand tu te mets à être aussi câlin, grimaça ce dernier.

-Parce que tu peux pas me résister, hein ? Aaah, t'as faiblesse mon p'tit frère adoré c'est que tu craques devant toute choses un peu trop mignonne !

-Ouais, et tellement tu es loyale que tu en as toujours fourbement profité !

-Bah, dans certains cas, ça à des bons côtés, lui sourit Minos.

 

Le blond planta son regard d'or dans celui de son ainé. Il n'y avait aucune raison particulière à cette façon d'agir, il voulait juste le regarder. Voir se visage qu'il n'avait pu voir depuis si longtemps. Il souffla légèrement en fermant les yeux.

 

-Désolé de t'avoir inquiété, soupira-t-il.

-Pas grave, je me vengerai t'en fait pas, répliqua Minos en donnant une douce accolade à son cadet.

 

Rhadamanthe lui sourit et quand il regarda de nouveau son frère, déclara :

 

-J'accepte ton magnifique « cadeau » uniquement parce qu'il m'a l'air un peu intéressant.

-Ah, deuxième faiblesse de mon Rhadach...

-Je te déconseille d'utiliser ce stupide surnom, le coupa aussitôt le blond, en le regardant d'un mauvais œil.

 

Minos grimaça légèrement, mais continua tout de même, sans se démonter - mais en oubliant néanmoins de montré l'affection qu'il avait pour son frère à travers ce, pourtant si mignon, surnom :

 

-... de mon petit frère adoré : il est d'un naturel très très curieux, finit-il par dire en souriant.

 

Il enlaça son frère durant quelques secondes, puis se décolla prestement.

 

-Tu veux pas trop cassé ton image, grand frère ? demanda ironique Rhadamanthe.

-Que veux tu ? Un homme tel que moi doit toujours se...

-Ça va, épargne moi tes auto-flattage, souffla le blond. Et maintenant, tu restes passer la nuit ici ou tu t'en va ?

-Je restes !! Il faut bien que je t'explique un peu avant que tu ne débarques devant ce cher directeur.

-Au fait, je dois me présenter quand ?

-Euh... après-demain !

 

Le blond s'arrêta deux secondes alors qu'il sortait une cigarette. Il fini par la porter à ses lèvres en fermant les yeux.

 

-Minos, parfois je me demande comment tu peux diriger une si grande entreprise en ayant si peu de choses dans la tête !

-J'ai toujours aimé qu'on soit aimable avec moi quand je rendais service, c'est fou la reconnaissance que peuvent avoir les gens !

-Si tu veux de la reconnaisse faudrait au moins que le service soit rendu convenablement !

-Mais quoi !!? Tu vas là-bas, ils t'expliqueront comment ça fonctionne vu que c'est sûr que tu seras pris, après tu bosses et puis c'est réglé, t'as pas besoin d'une semaine non plus !!!

-Hum, bien. Tu m'expliqueras alors comment je fais pour vivre ? Où je vais habité ? Ah oui, sous les ponts c'est une évidence ! Qu'est-ce que je fais de mes affaires qui se trouvent ici et chez moi, vu que je suppose que ton école se trouve à Paris ? C'est évident aussi, je les abandonne ! Qu'est-ce...

-C'est bon, j'ai compris, fait Minos en plaquant ses deux mains sur la bouche de son frère. Mais tu sais j'avais pensé que tu pourrais venir vivre chez moi le temps de te trouvé un chez toi. Et puis pour tes affaires... bah la maison est grande !

-Alors c'est ça..., fit le blond en souriant, reportant sa cigarette à ses lèvres.

-...

-Dis moi Minos... tu es en célibat en ce moment, n'est-ce pas ?

-Rooh la ferme, grogne l'ainé.

-Autant moi j'aime la solitude, autant toi tu la détestes !

-...

-Bon, je suppose qu'il faut que je fasse quelques bagages et qu'on mette les voiles alors ?

-Hum, fit simplement l'ainé encore un peu vexé.

 

Rhadamanthe embrassa légèrement son grand frère à la tempe, comme dans un pardon, et sans un mot se dirigea vers le couloir qui se trouvait entre la cuisine et le salon.

Minos, lui, croisa les bras en regardant le chien qui n'avait pas bougé de la place que venait à peine de quitter son maitre. Minos boudait. Minos n'aimait pas quand une réalité douloureuse venait s'offrir à ces magnifiques yeux d'or. Mais Minos se calmerait parce que pour l'instant, l'essentiel, c'était Rhadamanthe.

 

o0oOo0o

 

Désolé, j'ai l'impression que ce prologue m'a servi de défoulouard ^^'

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